vendredi 17 août 2007

salut a tous

j'espere que le bog plaira

l'histoire des banques

Le mot banque apparaît dans la langue française au milieu du XVe siècle[1]. Au bas Moyen Âge, l’activité de changeur de monnaie s’était développée face à la prolifération des devises. Les banquiers lombards apportent alors deux innovations fondamentales, à la base de l'essor du capitalisme occidental : le compte à vue, rendu possible par l'invention concomitante de la comptabilité en partie double et la lettre de crédit. Désormais, les marchands peuvent circuler et commercer plus sereinement, sans avoir à transporter des sommes importantes sur les routes encore peu sûres d'Europe. Les premières banques sont familiales, citons les Médicis en Italie, les Fugger en Allemagne qui ouvrent des établissements bancaires dans les grandes villes. Comme le précise Jean Favier, « la banque est née du commerce, de ses besoins comme de ses opportunités »[2].

Le développement du prêt s'ensuit rapidement et les banquiers deviennent les financiers des monarques européens (les Fugger sont banquiers du Saint-Empire, les Médicis ceux du roi de France). Les princes d’Europe ont besoin de financer les conflits incessants qui les opposent. Le dogme chrétien qui considérait l'usure comme un péché, n'est plus respecté. La communauté juive perd le « monopole » du crédit portant intérêts. Même l’Église catholique romaine s’y met et ouvre, en 1462, le Mont de Piété permettant aux miséreux de convertir leurs biens en monnaie sonnante et trébuchante.

Quelques faillites retentissantes, comme celle du système de Law au XVIIIe siècle impose des principes prudentiels essentiels au bon fonctionnement de cette activité fondée sur la confiance. C'est ainsi que les banquiers de la Haute Banque du XIXe siècle sont convaincus que leur force réside dans de solides fonds propres, qui mettent leur clientèle en confiance et leur permettent d’obtenir des dépôts. Ils les accumulent et les investissent dans le développement du commerce et de l’industrie. En période d'expansion, ils réalisent, en cédant leurs investissements, de substantielles plus-values et accrossent encore leurs fonds propres. La perte de confiance des déposants peut survenir et l’impossibilité de liquider raisonnablement les actifs provoque alors la faillite du banquier incapable de restituer les dépôts de ses clients. Jacques Laffitte est ainsi, malgré l’accumulation, dès 1825, de plus de sept millions de francs de fonds propres, menacé de faillite et doit liquider une partie de son patrimoine. Le Crédit Mobilier de France, des frères Pereire, doté d’un capital de 120 millions de francs, et dont le soutien aux projets les plus novateurs de l’époque est incontestable, ne résiste pas à la crise de 1867. Le Crédit Lyonnais faillit de se faire emporter lors de la crise de 1882. Henri Germain, son fondateur, constatant que les fonds propres assurant le ratio de sovabilité ne suffisait pas, invente la banque française moderne en déterminant les « règles d’or » de la liquidité : la disponibilité des actifs de la banque doit correspondre à l’exigibilité de ses dettes : « Il faut désormais, écrivait le siège parisien de cette banque, que nous ayons toujours sous forme d’encaisse, de Londres, de bancable[3], de reports une somme égale à celle de nos dépôts à vue et de nos comptes créanciers ». Ses actifs immédiatement disponibles représentent entre 1884 et 1893 de 88% à 100% des exigibilités au lieu de 34,5 % en 1881[4].

source : wikipedia

Rôle économique

Les banques sont également les organismes qui produisent de la monnaie. Selon l’adage « les crédits font les dépôts » ("loans make deposits"), tout crédit accordé par une banque augmente la masse monétaire en créant un dépôt bancaire (monnaie scripturale) de montant équivalent, et tout crédit remboursé réduit la monnaie en circulation.

Les banques contribuent, de même que le marché financier, à orienter l’argent de ceux qui en ont momentanément trop vers ceux qui en ont besoin et présentent des garanties suffisantes. Elles ont un grand rôle dans la sélection des projets en fonction de leurs perspectives économiques.

Elément clé de l’économie d’un pays, chaque banque est soumise à une supervision assez stricte par une autorité de tutelle, afin de vérifier la solidité de l’établissement financier par rapport aux risques auxquels ses opérations l’exposent au risque de crédit, de marché, au risque pays, au risque de liquidité ou au risque opérationnel.

Etant donné les relations financières qu’entretiennent les banques au sein du système bancaire, la faillite d’une banque peut entraîner par effet de dominos, celles d’autres banques, qui, faute d’avoir été remboursées par la banque défaillante, seraient à leur tour incapables de faire face à leurs engagements. Ce scénario catastrophe pour le système bancaire, aussi appelé risque systémique, entraînerait une contraction immédiate des crédits et une entrée en crise économique du pays faute de financements. Le régulateur oblige donc à respecter certains ratios financiers afin de limiter ce risque. Le plus connu est le ratio d’adéquation des fonds propres le ratio Mac Donought (anciennement ratio Cooke), récemment remis à jour dans le cadre des directives Bâle II, qui oblige les banques à un niveau de fonds propres minimum pour assurer les engagements de la banque. Certains pays organisent un fonds interbancaire de garantie, permettant de rembourser les clients de la banque.

Financement

Les banques permettent aux particuliers de financer leurs projets en leur octroyant des prêts, soit immobiliers soit à la consommation. Cette distinction dépend à la fois de l’objet (du bien financé), du montant et de la durée.

Dans divers pays dont la France, la loi protège le consommateur (loi Scrivener) en obligeant par exemple la banque à faire figurer des mentions légales (le TEG, le coût global du crédit, l’assurance…), en lui laissant un délai de rétractation, ou en fixant un plafond d’endettement bloquant tout recours supplémentaire au crédit, et qu’il est de la responsabilité de la banque de vérifier avant tout accord de prêt.

Il convient de distinguer 2 types de prêts : les prêts affectés et les prêts non affectés. Les prêts affectés sont des financements pour lesquels la destination de l'argent est connu (exemple : crédit immobilier, crédit auto...) à la différence des prêts non affectés pour lesquels l'emprunteur peut disposer de l'argent comme il le voudra. Le métier de prêteur étant essentiellement un métier de maitrise du risque, le prêteur trouvera toujours un risque moindre en octroyant un crédit affecté plutôt qu'en octroyant un crédit non affecté... (Exemple : avec un crédit non affecté, vous demeurez libre d'aller jouer au casino la somme empruntée...)

Dans d’autres cas, le but du prêt n’est pas directement de financer un objet mais plutôt des besoins de trésorerie. Le prêt prend alors trop souvent la forme d’un crédit revolving... alors qu'un prêt personnel pourrait largement suffire !

D'autant que le développement du marché des crédits pousse les établissements à montrer le créditrevolving comme une solution pratique et astucieuse pour régler un problème passager... ce qui est une hérésie bancaire.

source : wikipedia

Dépôts et épargne

Les clients peuvent déposer (momentanément) ou placer (pour une certaine durée) leurs liquidités et économies sur différents comptes bancaires et plans d'épargne, notamment :

* le compte courant traditionnellement appelé « compte chèques », qui sert de pivot aux mouvements de fonds du client,
* le livret épargne, encore nommé compte d'épargne ou encore livret bancaire, permet d'avoir un capital rémunéré, selon un taux annuel fixé par la banque auprès de laquelle le livret est ouvert, ou bien directement par l'État,
* le compte rémunéré une variante du compte courant bénéficiant de versement d’intérêts calculés sur les soldes hebdomadaires ou mensuels,
* une variété de comptes et plans d’épargne, qui peuvent bénéficier d’avantages fiscaux sous certaines conditions, par exemple s'ils sont dédiés à la retraite, à l’accession au logement,
* des comptes-titres permettant d’effectuer les opérations de bourse, et réceptacles également des fonds d’investissement,
* des formules d’assurance-vie dont certaines permettant la capitalisation au même titre qu’un plan d’épargne.


source : wikipedia